L’aide aux Mahorais pour l’inscription de leurs enfants dans les associations sportives vient d’être prolongée de trois mois. Elle court désormais jusqu’au 28 février 2022. La DRAJES poursuit son travail de communication pour inciter les bénéficiaires à user de ce dispositif gouvernemental issu du plan de relance du sport.
C’est une bonne nouvelle pour les familles mahoraises bénéficiant de l’allocation de rentrée scolaire, de l’allocation d’éducation de l’enfant handicapé ou de l’allocation aux adultes handicapés (entre 16 et 18 ans) : le dispositif Pass’Sport a été prolongé au-delà de l’année 2021. Lancé l’été dernier, il devait initialement prendre fin le 31 octobre 2021. En septembre, la clôture du dispositif était repoussée une première fois, d’un mois, jusqu’au 30 novembre 2021.
Mardi dernier, le Ministère chargé des sports a de nouveau prolongé l’aide à l’inscription dans les associations sportives, cette fois-ci jusqu’au 28 février 2022. Ainsi, les enfants (de 6 à 17 ans révolus) des familles répondant aux critères d’éligibilité citées ci-dessus, disposent de trois mois supplémentaires pour bénéficier de la remise de 50€ sur les frais d’inscription du club choisi. Le prolongement du Pass’Sport est une bonne nouvelle, aussi, pour les associations sportives qui peuvent voir, en ce dispositif, un autre moyen d’augmenter leurs ressources financières.
D’autant que sur l’île, nombre de ces associations dispensent leurs adhérents de frais d’inscription. Autrement dit, l’aide de 50€, en la multipliant par 5, 10 ou 20 bénéficiaires par association, pourrait faciliter la mise en place de projets divers et variés : achat de tenues sportives, achat d’équipements sportifs propres aux séances d’entrainements ou aux compétitions… Si le prolongement du Pass’Sport jusqu’à fin février 2022 est bienvenu, la Délégation Régionale Académique à la Jeunesse, à l’Éducation et aux Sports (DRAJES) encourage les Mahorais à le solliciter davantage.
Des démarches simples pour les familles bénéficiaires et les dirigeants d’associations sportives
« Sur les 25 000 familles bénéficiaires à Mayotte, si nous n’en prenions par exemple que 20%, nous serions à 5 000 familles ayant usé de leur bon de réduction. Or à ce jour, seules 150 familles ont entrepris cette démarche », regrette Bernard Thoule, conseiller d’animation sportive à la DRAJES. Afin que le dispositif puisse servir à un maximum de Mahorais, le service jeunesse et sport rattaché au Rectorat incite les familles bénéficiaires à se rapprocher de la Caisse d’Allocations Familiales pour se munir d’une attestation.
« Il suffit ensuite de confier un exemplaire de cette attestation au club qui, lui, entreprendra les démarches de remboursement via le site internet « lecompteasso ». Pour se procurer l’attestation, les familles peuvent se rendre à la CAF ou faire la démarche en ligne », indique Bernard Thoule. A charge également aux dirigeants d’associations sportives de se rapprocher des parents et d’échanger avec eux autour du dispositif Pass’Sport :
- En leur demandant s’ils sont bénéficiaires des allocations de la CAF ;
- En leur demandant s’ils ont déjà usé de leur remise au sein d’une autre association et dans le cas contraire, de ramener au club une attestation de la CAF prouvant qu’ils bénéficient de l’une des allocations concernées par le dispositif ;
- En leur demandant de parler du dispositif Pass’Sport dans leur entourage, pour inciter d’autres familles bénéficiaires à inscrire leur(s) enfant(s), munies de leur attestation de la CAF…
« Pour les dirigeants d’associations sportives, il n’y a pas grand-chose à faire non plus, si ce n’est de remplir les informations demandées sur le site : le nom de l’enfant, sa date de naissance, etc. Ils n’ont même pas besoin de scanner et d’envoyer l’attestation de la CAF », explique Bernard Thoule. « Ils doivent simplement la conserver : en cas de contrôle, nous pourrions être amenés à la demander et à ce moment, ils devront être en mesure de la présenter. »
De son côté, la DRAJES poursuit son travail de communication et d’informations auprès des dirigeants d’associations. « Certains de nos collègues ont pour mission de contacter les clubs pour faire le point avec eux. Déjà pour savoir s’ils ont entendu parler du dispositif, mais surtout pour savoir s’ils ont rencontré des soucis dans leur démarche de remboursement. Certains dirigeants profitent de cet échange pour poser leurs questions et nos agents leur apporte des réponses, les aide à y voir plus clair », assure Bernard Thoule.